dimanche 23 novembre 2008

Il est parti...

Oui, il est parti rejoindre l'autre papi !
En sept mois, les deux papis nous ont quittés.
Notre consolation est de savoir que maintenant, ils reposent en paix, comme on dit, mais surtout qu'ils ne souffrent plus.

Papa,
Monsieur le Secrétaire syndical,
Monsieur le Directeur de la CFTA,
Monsieur le Président de la CPAM,
Monsieur le Chevalier de l'Ordre National du Mérite,

Tu as reçu des médailles du travail, tu les avais méritées,

Tu as eu la médaille du Mérite, tu l'avais méritée,

Tu aurais mérité aussi la médaille du dévouement, celle du sacrifice...

Ce que tu n'avais pas mérité, c'est cette fin de vie que tu as subie...



Adieu, papa et repose-toi enfin !
image : Guy M

Blog de Céline : ses papis

5 commentaires:

  1. "perdre son père"

    perdre un père,
    c'est surtout perdre un papa.
    C'est une perte irrémédiable,
    nous perdons à jamais le papa qu'on a jamais eu,
    parce qu'il n'avait été justement qu'un père.
    la perte inconsolable,
    car insondable à jamais,
    est celle d'un papa emprisonné dans sa gangue de père.
    Au delà des mots imaginés dans sa tête,
    répétés cent fois dans son coeur,
    et jamais exprimés au temps de l'enfance,
    Au delà des maladresses, des tentatives vaines,
    des plaisanteries déposées ou chuchotées,
    murmurées dans l'émotion d'un instant, à l'âge adulte.
    et , puis , en fin de vie,
    au delà des phrases trop hachées,
    autorisées par la maladie, par le silence ...
    avec en suspens tous les élans retenus, tous les gestes oubliés,
    tous les possibles de la tendresse et de l'abandon,
    tout ce dont nous nous sommes privés
    durant les années de maturité.

    Perdre un papa,
    c'est un tremblement de terre intérieur,
    c'est un cataclysme relationnel,
    qui réveille des séismes les plus anciens
    dans les strates secrètes d'une existence
    d'ex-enfants masqués sous les responsabilités.
    alors il nous faudra , pour rester vivaces,
    nous accorder de renaître
    dans ce changement de génération.
    Pour accorder la femme,
    l'homme , qui est en chacun
    à l'ardance de la vie.


    jacques SALOME



    P.S/ mes 2 papis sont là haut.......
    je n'ai pas les mots....ou les maux!!!

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  2. Papygil,Ginette...

    Mes pensées vous rejoignent en ces jours de deuil.
    Chacun est unique et sa disparition est une cruauté,
    une période de la vie qui s'achève.....
    Croyez à mes sentiments de profonde sympathie, je vous embrasses de toute mon affection.

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  3. Nous pensons très fort à vous et à votre famille dans ces moments douloureux.
    Une page se tourne et un bibliothèque disparaît...
    Bon courage.

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  4. Pour GINETTE ET GILBERT

    Avec retard et je m'en excuse bien sincèrement...
    Je suis profondément émue par ce deuil qui vous frappe.
    Dans cette difficile épreuve, je vous assure de mon amitié et vous envoie toute mon affection.

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